dimanche 16 septembre 2007

in memoriam Jacques Martin

Puisque dans mon post précédent je parlais de nostalgie (YMCA), puisque nous sommes dimanche après midi, je voudrais profiter de cette tribune pour saluer la mémoire de Jacques Martin et les dimanches interminables chez Mémé. Cette époque finalement bénie où Noah ne chantait pas mais gagnait Roland-Garros, où Platini avait les chaussettes baissées sur les protège-tibias, où les films de cascades montraient Belmondo sautant sur le métro (ligne 6, station Bir Hakeim) et non des tapettes de gymnase-club en pyjama figurant des super-héros artificiels mimant devant des écrans bleus d'improbables défis aux règles de la pesanteur.

Bref, Jacques Martin n'est plus et ça me donne envie de citer Saint John Perse : "Sinon l'enfance, qu'y avait-il alors qu'il n'y a plus ?"

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