grumpy adj inf
1. (bad tempered) grincheux(-euse)
2. (temporarily annoyed) grognon
jeudi 31 janvier 2008
Bon sang ne saurait mentir
Olivier Kerviel, frêre aîné de Jérôme, a également été poussé à démissionner récemment du poste de courtier qu'il occupait dans une filiale de BNP-Paribas. Soupçonné d'avoir pris des positions à l'insu de ses clients afin d'en détourner les plus-values, l'homme est visé par une enquête préliminaire qui, ouverte en décembre 2007, a depuis été confiée au commissariat de Suresnes. Cependant, l'affaire n'a aucun lien avec le scandale auquel est lié son frêre Jérôme.
Le Figaro. 30/01/2008
Le Figaro. 30/01/2008
mardi 29 janvier 2008
L'article qu'il faut lire
Il est là. Paru en octobre de l'année dernière dans le Figaro.
Petit décryptage :
Christophe Mianné [qualifié sur les forums de Boursorama de "salarié le mieux payé de France"] est le supérieur hiérarchique immédiat de Jérôme Kerviel.
Jean-Pierre Mustier, celui juste au dessus [mais vous avez peut être entendu parler de lui dans les média].
Encore au dessus, c'est fameux Daniel Bouton.
Jérôme innocent !
Petit décryptage :
Christophe Mianné [qualifié sur les forums de Boursorama de "salarié le mieux payé de France"] est le supérieur hiérarchique immédiat de Jérôme Kerviel.
Jean-Pierre Mustier, celui juste au dessus [mais vous avez peut être entendu parler de lui dans les média].
Encore au dessus, c'est fameux Daniel Bouton.
Jérôme innocent !
vendredi 25 janvier 2008
Lampiste
Un explication marrante trouvée sur un forum de boursorama :
Bon, les gars, on déconne, on déconne, mais on s'éloigne des vrais problèmes. Qui veut un calva ? J'ai du 80 ans d'âge que je fais venir directement de la ferme. Une rareté.
- Qui a pris les cigares ? Jean-Eudes, faites pas le rat, renvoyez les havanes par ici.
- Messieurs ! Quand vous aurez fini de vous torcher, on en reviendra au sujet du jour. Où est Roger ?
- Aux toilettes, monsieur le président, il a du mal à digérer la purée de céleri.
- Bon, puisque notre directeur financier est malade, je vais moi-même rentrer dans le sujet. Peuf... Peuf... (il allume un cigare). Messieurs, comme je le disais, l'heure est grave. Merci pour le calva, Pierre-Henri. Les calculs faits par ma stagiaire cette nuit montrent que nous avons perdu entre 5 et 9 milliards par la faute de ces gros ploucs d'amerloques.
- Font chier, ces yankees. On ne peut plus faire confiance à personne !
- Silence, Charles-Edouard ! Il est trop tard pour nous lancer dans une analyse de risques approfondie. La question du jour est : qui va porter le chapeau ?
Silence général. Tout le monde se regarde bizarrement.
- Non, ne vous inquiétez pas, on n'en est pas encore à foutre des cadres dirigeants à la porte. Le plan social, on le fera sur les guichetiers, faut pas que déconner. Non, mais sérieusement, faut trouver un cIampin à faire dégager rapido. De préférence, un qu'aucun d'entre nous ne connaît, histoire de dire qu'on n'était pas au courant.
- Oui, monsieur le président, mais qui ?
- Je sais pas moi, je suis pas là pout tout faire, non plus. Y'a personne que vous voulez virer ? Un trou de balle, un minüs, mais avec une bonne gueuIe de psychopathe, qu'on pourrait montrer à la télé en disant "tout est de sa faute" ?
- Oui, comme les anciens hébreux chargeaient un bouc de leurs péchés avant de l'envoyer dans le désert...
- Charles-Hubert, vous nous les pétez menu avec vos histoires de cüreton. C'est pas parce que vous avez passé 15 ans chez les jèzes qu'il faut la ramener à chaque codir. La dernière fois, c'était Saint-Paul à Damas pour illustrer le moment où Bernanke a compris qu'il était dans la mërde, et la prochaine fois, vous nous faites quoi ? Sodo.me et Gomorrhe ? Le Déluge ? Allez, on y va, on me donne un nom.
- Mais, président, on ne les connaît pas, les noms des collaborateurs. On leur parle à peine, et encore, seulement pour les engueuIer.
- Bon, OK, je vois, c'est encore moi qui vais tout faire. Pierre-Matthieu, passez-moi votre portable. Le trombi de la boîte, il est où ?
- Ici, monsieur le président.
- Pu.tain, ces tronches de tärés qu'ils ont ! Eh, aux RH, vous avez jamais pensé à donner des consignes, genre "éviter d'embauchés des demeurés" ? Bon, on va pas s'en sortir, je clique au hasard... Tiens, celui-là, Bernard Hurningh, vos en dites quoi ?
- Il est conseiller clientèle à Dôle, monsieur, personne ne croira jamais qu'on a perdu 5 milliards à cause de lui.
- Même en magouiIIant avec la Suisse ?
- C'est plus ce que c'était, monsieur, la Suisse. Le secret bancaire n'est même plus garanti, ils seraient foutus de nous prouver qu'on raconte des craques.
- Mouais, va falloir taper dans le lourd. Celui-là, Marc Brice, à votre avis ?
- Directeur financier d'une sous-filiale de spécialisée dans le prêt agricole, monsieur. C'est la bourse qui craque, pas le marché du pürin.
- Faites le malin, Jean-Edourad, foutez-vous de ma gueuIe. Bon, celui-là, il a une vraie tronche de vainqueur. C'est mon dernier mot, vous vous sortez les doigts du cuI et vous me le mouillez à mort. Jean-Gui, en tant qu'ancien membre du cabinet de l'Elysée sous Mitterrand, les barbouzeries, ça vous connaît, non ?
- Oui, on peut magouiIIer un peu le système informatique, histoire de faire croire qu'il nous a truandés. Faites voir le nom ?
- Kerviel, Jérôme Kerviel. Encore un de ces petits mërdeux qui croient qu'ils vont devenir riches parce qu'ils passent des ordres de bourse toute la journée sur leur écran. On dirait des hamsters sous acides, ces branIeurs. Allez, celui-là paiera pour les autres.
- Mais, monsieur, 5 milliards sur le dos de ce trou de balle, personne n'y croira jamais !
- Je vous signale, mon petit Charles-Edouard, 80% des français se sont déplacés il y a un peu plus de six mois pour départager une dinde hystérique, et un velléitaire complexé par sa taille, alors vous savez, le sens critique de ces gIandus... Bon, on y va. Plan média, bidönnage informatique, communiqué de presse, plan social en backup, je veux tout ça sur mon bureau demain matin. Et vous me supprimerez le coupon de cette année, ça fera les pieds à ces connards d'actionnaires. Quelqu'un reveut du champ' ?
Bon, les gars, on déconne, on déconne, mais on s'éloigne des vrais problèmes. Qui veut un calva ? J'ai du 80 ans d'âge que je fais venir directement de la ferme. Une rareté.
- Qui a pris les cigares ? Jean-Eudes, faites pas le rat, renvoyez les havanes par ici.
- Messieurs ! Quand vous aurez fini de vous torcher, on en reviendra au sujet du jour. Où est Roger ?
- Aux toilettes, monsieur le président, il a du mal à digérer la purée de céleri.
- Bon, puisque notre directeur financier est malade, je vais moi-même rentrer dans le sujet. Peuf... Peuf... (il allume un cigare). Messieurs, comme je le disais, l'heure est grave. Merci pour le calva, Pierre-Henri. Les calculs faits par ma stagiaire cette nuit montrent que nous avons perdu entre 5 et 9 milliards par la faute de ces gros ploucs d'amerloques.
- Font chier, ces yankees. On ne peut plus faire confiance à personne !
- Silence, Charles-Edouard ! Il est trop tard pour nous lancer dans une analyse de risques approfondie. La question du jour est : qui va porter le chapeau ?
Silence général. Tout le monde se regarde bizarrement.
- Non, ne vous inquiétez pas, on n'en est pas encore à foutre des cadres dirigeants à la porte. Le plan social, on le fera sur les guichetiers, faut pas que déconner. Non, mais sérieusement, faut trouver un cIampin à faire dégager rapido. De préférence, un qu'aucun d'entre nous ne connaît, histoire de dire qu'on n'était pas au courant.
- Oui, monsieur le président, mais qui ?
- Je sais pas moi, je suis pas là pout tout faire, non plus. Y'a personne que vous voulez virer ? Un trou de balle, un minüs, mais avec une bonne gueuIe de psychopathe, qu'on pourrait montrer à la télé en disant "tout est de sa faute" ?
- Oui, comme les anciens hébreux chargeaient un bouc de leurs péchés avant de l'envoyer dans le désert...
- Charles-Hubert, vous nous les pétez menu avec vos histoires de cüreton. C'est pas parce que vous avez passé 15 ans chez les jèzes qu'il faut la ramener à chaque codir. La dernière fois, c'était Saint-Paul à Damas pour illustrer le moment où Bernanke a compris qu'il était dans la mërde, et la prochaine fois, vous nous faites quoi ? Sodo.me et Gomorrhe ? Le Déluge ? Allez, on y va, on me donne un nom.
- Mais, président, on ne les connaît pas, les noms des collaborateurs. On leur parle à peine, et encore, seulement pour les engueuIer.
- Bon, OK, je vois, c'est encore moi qui vais tout faire. Pierre-Matthieu, passez-moi votre portable. Le trombi de la boîte, il est où ?
- Ici, monsieur le président.
- Pu.tain, ces tronches de tärés qu'ils ont ! Eh, aux RH, vous avez jamais pensé à donner des consignes, genre "éviter d'embauchés des demeurés" ? Bon, on va pas s'en sortir, je clique au hasard... Tiens, celui-là, Bernard Hurningh, vos en dites quoi ?
- Il est conseiller clientèle à Dôle, monsieur, personne ne croira jamais qu'on a perdu 5 milliards à cause de lui.
- Même en magouiIIant avec la Suisse ?
- C'est plus ce que c'était, monsieur, la Suisse. Le secret bancaire n'est même plus garanti, ils seraient foutus de nous prouver qu'on raconte des craques.
- Mouais, va falloir taper dans le lourd. Celui-là, Marc Brice, à votre avis ?
- Directeur financier d'une sous-filiale de spécialisée dans le prêt agricole, monsieur. C'est la bourse qui craque, pas le marché du pürin.
- Faites le malin, Jean-Edourad, foutez-vous de ma gueuIe. Bon, celui-là, il a une vraie tronche de vainqueur. C'est mon dernier mot, vous vous sortez les doigts du cuI et vous me le mouillez à mort. Jean-Gui, en tant qu'ancien membre du cabinet de l'Elysée sous Mitterrand, les barbouzeries, ça vous connaît, non ?
- Oui, on peut magouiIIer un peu le système informatique, histoire de faire croire qu'il nous a truandés. Faites voir le nom ?
- Kerviel, Jérôme Kerviel. Encore un de ces petits mërdeux qui croient qu'ils vont devenir riches parce qu'ils passent des ordres de bourse toute la journée sur leur écran. On dirait des hamsters sous acides, ces branIeurs. Allez, celui-là paiera pour les autres.
- Mais, monsieur, 5 milliards sur le dos de ce trou de balle, personne n'y croira jamais !
- Je vous signale, mon petit Charles-Edouard, 80% des français se sont déplacés il y a un peu plus de six mois pour départager une dinde hystérique, et un velléitaire complexé par sa taille, alors vous savez, le sens critique de ces gIandus... Bon, on y va. Plan média, bidönnage informatique, communiqué de presse, plan social en backup, je veux tout ça sur mon bureau demain matin. Et vous me supprimerez le coupon de cette année, ça fera les pieds à ces connards d'actionnaires. Quelqu'un reveut du champ' ?
Début de décryptage
Lu sur Boursorama :
En effet, même si cela paraît a priori totalement invraisemblable, il apparaît aujourd'hui très clairement que le tsunami qui s'est abattu sur les Bourses mondiales en début de semaine a été, si ce n'est provoqué, du moins largement amplifié par un trader de 31 ans de la Société Générale ... // L'on est donc dans une situation totalement ubuesque : la purge des actions ne reflète finalement pas tant un regain de pessimisme des investisseurs que le débouclement d'une position fantôme ! Et, surtout, pourquoi la Fed, qui ne pouvait pas, décemment, ne pas être au courant de l'affaire, a-t-elle alors baissé ses taux en panique ?...
Discrédit, scandale, confusion... L'addition est lourde pour des marchés financiers qui n'avaient pas vraiment besoin de ça... Et il va sans dire que les matières premières, actifs plus rustiques mais bien réels, eux, tireront les marrons du feu...
En effet, même si cela paraît a priori totalement invraisemblable, il apparaît aujourd'hui très clairement que le tsunami qui s'est abattu sur les Bourses mondiales en début de semaine a été, si ce n'est provoqué, du moins largement amplifié par un trader de 31 ans de la Société Générale ... // L'on est donc dans une situation totalement ubuesque : la purge des actions ne reflète finalement pas tant un regain de pessimisme des investisseurs que le débouclement d'une position fantôme ! Et, surtout, pourquoi la Fed, qui ne pouvait pas, décemment, ne pas être au courant de l'affaire, a-t-elle alors baissé ses taux en panique ?...
Discrédit, scandale, confusion... L'addition est lourde pour des marchés financiers qui n'avaient pas vraiment besoin de ça... Et il va sans dire que les matières premières, actifs plus rustiques mais bien réels, eux, tireront les marrons du feu...
jeudi 24 janvier 2008
Pas de bol !
20 membres de la Police de l'Air polonaise sont morts dans le crash de leur avion au retour ... d'une conférence sur la sécurité aérienne.
Les détails là
Les détails là
Jérôme, tu es un Krach !
L'homme qui valait ... 5 milliards
Il s'appelle Jérôme Kerviel, un modeste trader dont le revenu annuel n'excède pas 100.000 euros. Né le 11 janvier 1977, diplômé de l'université de Lyon II, titulaire d'un mastère en finance de marché. Entré à la Société Générale en août 2000 au sein de la division banque d'investissement et de financement (SG CIB), il a d'abord travaillé dans le "middle office" où il acquis la connaissance "aussi intime que perverse" des procédures de contrôle de la banque, a confié Jean-Pierre Mustier, le patron de SG CIB, lors de la conférence de presse des dirigeants jeudi.
Enfin, voici la copie d'écran de l'annuaire interne de la SocGen.
Il s'appelle Jérôme Kerviel, un modeste trader dont le revenu annuel n'excède pas 100.000 euros. Né le 11 janvier 1977, diplômé de l'université de Lyon II, titulaire d'un mastère en finance de marché. Entré à la Société Générale en août 2000 au sein de la division banque d'investissement et de financement (SG CIB), il a d'abord travaillé dans le "middle office" où il acquis la connaissance "aussi intime que perverse" des procédures de contrôle de la banque, a confié Jean-Pierre Mustier, le patron de SG CIB, lors de la conférence de presse des dirigeants jeudi.
Enfin, voici la copie d'écran de l'annuaire interne de la SocGen.
lundi 14 janvier 2008
Königsberg
Tu aimes la topologie ? Tu as du temps à perdre ?
Ce site est pour toi : untangle (Attention : addictif !)
Ce site est pour toi : untangle (Attention : addictif !)
vendredi 11 janvier 2008
Sexy girls moaning your ip
Je ne traduis pas pour vous laisser découvrir cette intolérable violation du droit à surfer anonymement : là
jeudi 10 janvier 2008
Métiers de l'informatique
Il n'y a vraiment pas à chercher loin pour savoir pourquoi notre DIT est mauvaise :
15 fonctions informatiques à plus de 60000 euros par an
lundi 7 janvier 2008
Message personnel
Je suis désespérément en quête de partenaires pour échanger des vignettes Panini en double pour l'album Schtroumpf (il m'en manque une cinquantaine).
Il me manque plus particulièrement : 59-63-64-68-70-71-72-74-75-76-77-78-79-81-82-83-90-91-93-94-97-101-106-107-
110-112-113-114-115-116-117-120126-128-130-133-134-138-145-146- ...
Merci
Il me manque plus particulièrement : 59-63-64-68-70-71-72-74-75-76-77-78-79-81-82-83-90-91-93-94-97-101-106-107-
110-112-113-114-115-116-117-120126-128-130-133-134-138-145-146- ...
Merci
Toi aussi, kiffe la vibe avec ton mec
dimanche 6 janvier 2008
Humour (noir) de droite
Conseil boursier - Figaro 22.12.2007
Achetez EDF :
Plusieurs raisons militent pour l'achat du titre : ... Les coûts de production sont appelés à baisser, notamment avec les départs en retraite des personnels les plus âgés ...
Parce que bien sûr, les moins âgés n'ont bien évidemment pas vocation à devenir des plus âgés à gros salaire. Enfin, bon, l'essentiel est que les actionnaires, ou les retraités, ou les deux à la fois, soient servis.
Achetez EDF :
Plusieurs raisons militent pour l'achat du titre : ... Les coûts de production sont appelés à baisser, notamment avec les départs en retraite des personnels les plus âgés ...
Parce que bien sûr, les moins âgés n'ont bien évidemment pas vocation à devenir des plus âgés à gros salaire. Enfin, bon, l'essentiel est que les actionnaires, ou les retraités, ou les deux à la fois, soient servis.
Humour de gauche
J'ai vu des gens défendre un humour de gauche, engagé, dans des bars où le cocktail coûte 35 euros.
B. Poelvorde - TGV Magazine déc. 2007
B. Poelvorde - TGV Magazine déc. 2007
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